Les courses de galop : facile à parier ou véritable enfer ?

Les courses hippiques se décomposent en 2 grandes catégories qui sont les courses de trot et les courses de galop.

Pour rappel nous avons déjà distingué les différentes allures dans notre précédent article : Pourquoi comprendre l’allure des chevaux est important ?

Les courses de galop représentent 40% de l’ensemble des courses hippiques jouables sur le réseau ANJ. L’objectif de cet article est de s’intéresser aux courses de galop uniquement, après avoir vu les courses de trot lors du dernier article.

Les courses de galop peuvent être des courses de plat ou des courses d’obstacles. Nous allons analyser quelles sont les différences entre ces deux disciplines.

Table des matières

• Les courses de plat : des courses simples à comprendre mais compliqué à déchiffrer
• Les courses d’obstacles : en quoi sont-elles impressionnantes ?
• Conclusion sur les courses de galop

Les courses de plat : des courses simples à comprendre mais compliqué à déchiffrer

Les courses de plat sont les courses incontournables au galop, puisqu’elles représentent 85% de celles-ci.

Au plat, le jockey (nom donné au cavalier) est monté sur une selle, posée sur le dos du cheval et le but est de courir le plus rapidement possible pour arriver le mieux classé.

L’une des particularités du plat est la distance à parcourir qui est très hétéroclite. En effet, la distance peut varier de 800 mètres à 4.000 mètres.

Parmi ces distances nous distinguons 4 catégories qui classifient les chevaux selon leurs propriétés physiques et génétiques.

• De 800 mètres à 1400 mètres, les courses correspondent à des chevaux dits sprinters
• De 1600 mètres (qui équivaut à un miles, l’unité de mesure anglaise) à 1800 mètres, les courses correspondent à des chevaux dits milers
• De 2000 mètres à 2600 mètres, nous sommes sur des courses intermédiaires, en sachant que le 2400 mètres est la distance classique
• Au-delà de 2800 mètres, les courses correspondent à des chevaux dits stayers.

Le départ s’effectue, en très grande majorité, dans des boîtes appelées stalles de départ. Quand tous les chevaux sont rentrés dans les stalles, celles-ci s’ouvrent et les chevaux s’élancent.

La description des courses de plat est assez simple à comprendre, mais les arrivées sont plutôt difficiles à déchiffrer car dans certaines courses, il y a une personne nommée handicapeur qui fait porter du poids supplémentaire aux meilleurs chevaux afin d’avoir des chances équitables au départ.

Ainsi, en théorie, tous les chevaux ont la même chance de remporter la course et c’est pourquoi nous trouvons très régulièrement des arrivées surprises dans les courses de plat.

Au plat, la course de l’année est le Prix de l’Arc de Triomphe qui se déroule le dernier dimanche de septembre sur l’hippodrome de ParisLongchamp.

Les courses d’obstacles : en quoi sont-elles impressionnantes ?

Les courses d’obstacle représentent donc les 15% restants des courses hippiques de galop.

Parmi les courses d’obstacles nous distinguons 3 catégories :

• les courses de haies
• les courses de steeple
• les courses de cross-country

Pour l’ensemble des courses d’obstacles, comme son nom l’indique, le cheval doit sauter des obstacles, soit uniques pour les courses de haies, soit divers et variés (buisson, mur, grosse flaque d’eau, …) pour les courses de steeple et cross-country.

Les courses d’obstacles se courent sur des grandes distances comprises entre 2.800 mètres et 7.300 mètres.

Ce sont des courses éprouvantes pour les chevaux, ce qui rend le spectacle impressionnant par sa difficulté mais aussi par la beauté des sauts.

Dans les courses d’obstacles, environ 30% des chevaux ne la finissent pas, soit à cause d’une chute, soit par un arrêt de la course du cheval qui est trop distancé des autres ou trop épuisé pour finir.

Les chutes sont très généralement sans gravité pour le cheval et pour le jockey, mais il arrive dans de rares cas que le cheval se casse une patte et que l’on soit obligé de l’euthanasier, car un cheval ne se remet pas d’une fracture malgré toutes les avancées médicales. En effet, à cause du poids de l’animal (un cheval peut peser jusqu’à une tonne), une fracture à une patte est loin d’être bénin. Il faut savoir que pour soigner une fracture, les vétérinaires disposent du même matériel que pour les humains. Il n’existe pas de plaques ou de vis plus grosses.

En obstacle, la course de l’année est le Grand Steeple Chase de Paris qui se déroule mi-mai à l’hippodrome d’Auteuil.

Conclusion sur les courses de galop

A travers cet article et le précédent sur les courses de trot, on peut voir que finalement les courses hippiques ont plusieurs disciplines, et comme dans les paris sportifs, plus on se spécialise dans les disciplines, plus on devient expert dans le domaine et plus on a de chance de gagner de l’argent.

Il est important de savoir qu’un cheval de galop ne fera pas de trot et inversement. Chaque cheval à sa spécialité dans les allures. Il pourra cependant faire plusieurs discipline dans la même allure (par exemple plat et obstacle ou trot monté et trot attelé).